lundi 5 août 2019

LA TOUR DE MALEVOZ conte de Silien Larios Peintures de Philippe Fahérazzi


Philippe Fagherazzi et Silien Larios sont deux artistes logés à la même enseigne et à la même époque dans la résidence d’artistes qui a été créé au cœur du site psychiatrique de Malévoz. Je vous propose de découvrir les lieux et les environs. Pour ceci on va devoir faire quelques sauts de côté accompagnés de looping arrière avec double salto. Peu importe les conséquences…

Depuis un long siècle Malévoz accueille un hôpital psychiatrique et depuis une petite décennie un quartier culturel. Dans ce lieu entre deux mondes, un ouvrier échappé de la chaîne rencontre un naufragé solitaire comme un improbable Vendredi. Ils parcourent ensemble la ville et les lieux à la recherche du meilleur.

Ce document en est le témoin et servira de preuve

 Gabriel Bender

 Je ne savais rien de Silien Larios lorsqu’en 2016 une première version de La Tour de Malévoz est arrivée avec le courrier du jour à la rédaction de la revue Europe. L’auteur indiquait
sobrement qu’il avait travaillé comme ouvrier à l’usine PSA d’Aulnay et qu’il avait publié un premier livre présenté comme un roman, L’Usine des cadavres.
Un écrivain issu de la classe ouvrière n’est pas un profil courant en France. Ce n’est pas cette singularité qui nous a conduits à retenir pour publication dans la revue quelques pages du livre, alors en quête d’éditeur, c’est le texte lui-même. Mais sa provenance avait sans doute éveillé de notre part un surcroît d’attention. Il se trouve que nous avons eu dans notre équipe, au fil du temps, plusieurs rédacteurs qui étaient pour une très large part des auto- didactes et je me suis rappelé, en recevant le texte de Silien Larios, ce qu’écrivait à ce propos Novalis : « Un autodidacte, avec les défauts et les imperfections de son savoir, dus évidemment à son mode d’apprentissage, est pourtant grandement avantagé dans la mesure où chaque idée neuve qu’il s’approprie fait aussitôt partie de la communauté de ses connaissances et se mélange au tout de la façon la plus intime, ce qui permet alors des liaisons originales et de nombreuses nouvelles découvertes. »
La voix de Silien Larios dans La Tour de Malévoz m’a d’emblée semblé singulière, avec quelque chose en elle d’indompté, une énergie un peu sauvage, prompte aux embardées inventives et tout entière portée par le feu d’une nécessité intérieure. Ce n’est pas si fréquent, et c’est déjà beaucoup.
Jean-Baptiste Para
poète, homme de radio (France Culture) et rédacteur en chef de la revue Europe

 


"LA TOUR DE MALEVOZ" conte de Silien Larios  Peintures de Philippe Faherazzi est vendu Chez Madeleine. 

40% du prix de vente est reversé à l'association Échanges.

Bonne lecture.

mardi 5 mars 2019

EXPOSITION "MULTIPLES ET COMPAGNIE"





Les artistes :



Anne van der Linden

Née en 1959 en Angleterre, Anne van der Linden vit et travaille à Saint-Denis.
Peintre, dessinatrice, ses œuvres chargées d’un érotisme sombre sont à placer dans la filiation des gravures du Moyen-âge, de l’expressionnisme allemand, ainsi que du travail de dessinateurs contemporains tels que Robert Crumb ou Roland Topor.
Elle est également illustratrice de poésie, de littérature, et a travaillé pour la presse.
Elle est enfin l’auteur de 3 courts-métrages, réalisés au début des années 2000, qui reprennent les thématiques de ses toiles : Le repassage, La citerne , Intestins fragiles .
Sa démarche artistique, les éditeurs qui la publient, les revues dans lesquelles paraissent ses œuvres la rattachent aux courants du pop art et de l'art singulier.
Ses travaux sont régulièrement exposés et publiés en France et à l’étranger.
http://www.annevanderlinden.net/




Olivier Allemane

Chef de file militant d'une polychromie sulfureuse en constants jaillissements,
Olivier Allemane puise depuis 30 ans à l'autobiographie du dérisoire, aux antipodes des couleurs flaques de Warhol ou de Walasse Ting.
Œuvres sur papier, carton et textile, estampes et livres d'artistes, clips vidéo aussi, toutes sont adoptées et reprises par la jeune génération née des fanzines, de l'art modeste et de la bande dessinée.
olivier.allemane@free.fr





Lucas Ribeyron

Né en 1988 à Dijon, Lucas Ribeyron travaille à Maisons-Alfort.
Après un passage en école d’architecture, il intègre l’ENSAD en Image Imprimée dont il sort diplômé en 2014. Il suit le cursus de grafica d’arte à l’Accademia di Belle Arti di Bologna en 2012, où il s’imprègne de la culture classique et de la connaissance des techniques traditionnelles d’impression.
Ici commence son expérimentation autour de la combinaison de ces savoirs traditionnels avec les moyens technologiques contemporains.
Il a depuis participé à la création de l’Atelier Co-op, atelier d’impression et d’édition d’art où il poursuit ses recherches plastiques et graphiques.
Il a également pris part à différentes expositions collectives dont “Appareiller“ au Palais de Tokyo à l’occasion des 250 ans de l’ENSAD.
lucas.ribeyron@yahoo.fr