jeudi 3 décembre 2015
" L'amour en marche" Exposition photographique de Sophie Carlier
À partir d'une marche longue de plusieurs mois, de Paris aux Pyrénées, l'artiste photographe Sophie Carlier représente ces paysages qui traversent les champs naturels et les espaces urbains et intimes.
mercredi 2 décembre 2015
Ciné Club
Voici la quatrième édition du Ciné Club pour les amis de "Chez Madeleine". Dimanche 20 decembre à 19h30 : " Mange tes morts", de Jean-Charles Hue, 2014, 94 minutes dans le cadre de l'exposition de Sophie Carlier.
La salle est ouverte à partir de 19h20, la projection commence à 19h30. 25 rue Pasteur, St-Ouen 93400.
3e étage.
3e étage.
Entrée libre.
"Issu de la communauté des gens du voyage, le jeune Jason, 18 ans, est à la veille de célébrer son baptême chrétien. Mais c’est compter sans l’arrivée de Fred, son demi-frère, tout juste sorti de prison. Accompagné d’un autre frère et de leur cousin, les compères se mettent en tête de voler une grosse cargaison de cuivre.
Dans le très beau et incandescent La BM du seigneur (2011), Jean-Charles Hue nous invitait à un voyage au cœur de la communauté Yéniche, en adoptant le prisme du docu-fiction. Trois ans plus tard, le réalisateur poursuit son exploration en confiant aux mêmes personnages le soin de se transformer en véritables héros fictionnels d’un road-movie où les terres du Nord de la France prennent les teintes du grand Ouest américain. Indéniablement, Mange tes morts exhale la sincérité. Dès les premiers plans, on pressent que le film est le fruit d’une expérience de vie : celle d’un auteur filmant les visages de ceux qui depuis plusieurs années composent sa famille d’adoption. Une proximité de corps et d’esprit que l’écran transfigure en immersion totale. Tel est ce qui constitue la très grande réussite de Mange tes morts, mais aussi, parfois, ses limites. En étant à ce point proche de son sujet, à plusieurs occasions Hue égare son spectateur, notamment dans quelques dialogues à rallonge. Par ailleurs, accroché jusqu’à l’obsession à ses personnages, il a tendance a se faire peu méticuleux dans sa mise en scène. Reste que ces quelques errements font peu de poids face à la puissance de vie et de jeu de ses personnages. Habités d’une force peu commune, qui dit tout du caractère étriqué de la sédentarité, ils portent un message de liberté, auquel il urge de tendre l’oreille si nous ne voulons pas voir se propager la bêtise crasse de Ménard et consorts." ( fiches du cinéma. com)
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