Le roman a été écrit par Silien Larios à l’hopital psychiatrique de Malévoz pendant une résidence artistique. La sainte Dypna : patronne des fous, des marginaux... sert de toile de fond à l’histoire.
Silien Larios, écrivain issu du milieu ouvrier parisien, a été en résidence au Quartier Culturel en avril et mai 2015. Il a été repéré suite à son premier ouvrage l’Usine des cadavres. Ce roman raconte la fin douloureuse et mouvementée de l’usine Peugeot d’Aulnay-Sous-Bois. Dans le cadre de sa résidence, Silien Larios a tenu la chronique de son expérience à Malévoz. Son roman, La Tour de Malévoz, s’enracine dans le quotidien et l’histoire du lieu, alliant vécu et imaginaire. Cette oeuvre foisonnante est une image kaléidoscopique du Quartier Culturel, de l’hôpital psychiatrique, de la ville de Monthey, du Valais. En même temps, le récit est contaminé par ce que l’auteur voulait fuir. En effet, Silien Larios est rattrapé par deux fermetures d’usine, la raffinerie Tamoil et une aile de production de Syngenta, qui font remonter de douloureux souvenirs.
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